Accueil A la une FTDS : « L’expérience Tunisienne en matière d’accueil de migrants et de réfugiés est modeste et demeure en deçà des attentes »

FTDS : « L’expérience Tunisienne en matière d’accueil de migrants et de réfugiés est modeste et demeure en deçà des attentes »

« L’expérience tunisienne en matière d’accueil de migrants et de réfugiés et de scolarisation d’enfants de migrants est modeste et demeure en deçà des attentes », a indiqué Mounir ben hassen membre du comité directeur du Forum Tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDS).

Il a déclaré samedi à la TAP en marge d’une rencontre consacrée à la présentation du rapport des pays arabes sur la migration, que la Tunisie a connu depuis 2011 un flux migratoire important notamment de Libye (entre 800 et 1 millions de Libyens) indiquant que notre pays s’est transformé en un pays d’accueil de subsahariens, après avoir été un pays de transit.  » Le gouvernement tunisien a été confronté à plusieurs défis, dont notamment de scolarisation d’enfants de réfugiés et de migrants » a-t-il précisé.

Dans ce contexte, il a souligné les difficultés auxquelles les enfants libyens étaient confrontés, surtout l’accès à l’enseignement, précisant que certains d’entre eux (40 %) ont adhéré à l’enseignement privé. « Un grand nombre d’enfants de familles de migrants ont été privés de scolarisation en raison des conditions matérielles des parents et l’incapacité à s’intégrer dans la société. S’agissant de la situation des enfants de familles d’Africains migrants qui résident en Tunisie, le membre de FTDS a affirmé que ces enfants n’ont pas été scolarisés en raison des problèmes de la langue.

Mounir Ben Hassen a indiqué que la condition des enfants de réfugiés demeure vulnérable que ce soit en Tunisie ou dans plusieurs pays arabes.  » Les pays arabes sont responsables et doivent garantir la scolarisation de ces enfants  » a-t-il dit, ajoutant que leur intégration est l’un des défis majeurs à relever.

Par ailleurs, le rapport mondial des pays arabes sur la migration avait recommandé le droit des migrants et réfugiés à l’éducation et l’intégration dans les systèmes nationaux de l’éducation, outre la nécessité de tenir compte de leurs besoins en matière d’enseignement et la bonne gestion de la migration à travers les programmes adéquats et l’égalité des chances.

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